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Mon voyage idéal en Toscane

16 octobre 2010

Firenze : novembre et décembre 2001

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Je suis restée deux mois à Florence dans le cadre de mes études. Une parenthèse dans ma vie qui a créé des souvenirs que je ressasse avec nostalgie encore maintenant !

Pendant mon stage, j'ai eu la chance inouïe de trouver (en colocation) un appartement à 20 mètres du Ponte-Vecchio. Tous les jours pour me rendre au travail, je traversais l'Arno en passant sur ce pont mythique. Au petit matin, les bijoutiers n'étaient pas encore ouverts , les touristes n'arpentaient pas les ruelles pavées, le soleil n'avait pas encore réchauffé l'air hivernal qui me glaçait le visage. Seuls des autochtones, bien plus pressés que moi, se dirigeaient eux aussi vers leur lieu de travail ou courraient derrière leur bus manqué.

Je connaissais ma chance. Je savais que je n'avais que deux mois à passer là. Je ne voulais pas perdre une minute. Tous les matins, je partais donc un peu plus tôt pour faire un détour et profiter des palazzi et monuments florentins à l'aurore. Une petite mise en bouche en attendant le week-end où j'avais bien plus de temps à consacrer aux visites (mais beaucoup moins d'espace vu le nombre de touristes journaliers !). L'Arno est magnifique à l'aube et au crépuscule. Il a le pouvoir de donner un côté magique à la ville qui se réveille et un côté mélancolique à la vie nocture qui s'annonce...

Le quartier du Ponte-Vecchio, qui est le coeur du centre-ville, donne l'impression de voyager dans le temps, plus particulièrement lorsque les voitures n'ont pas encore envahi les quelques routes goudronnées qui persistent. On peut encore imaginer la vie des habitants des siècles précédents : leurs maisons n'ont pas changé, leurs statues se dressent encore majuestueusement, leurs fontaines jouent toujours avec l'eau... La lumière du soleil se faufile dans des endroits inattendus, mettant en valeur telle ou telle pierre, tel ou tel détail d'un bâtiment ancien.

Les caffeterie innondent les rues, comme dans toutes les villes italiennes. L'odeur du café et du chocolat chaud fondant me poursuivait pendant mes ballades. L'odeur des foccace et des panini commençait également à poindre annonçant toujours une journée pleine de bonheur, simple comme un plat de spaghetti...

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30 septembre 2010

Retour de vacances

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C'est assez difficile de se replonger dans la réalité quand on revient d'un séjour en Toscane.

Firenze, Siena, Pisa et toutes les autres villes toscanes restent ancrées dans ma mémoire, dans mon coeur, dans mes veines.  Leur souvenir me rappelle à elles constamment comme ces tortues qu'on voit naître sur les plages et qui reviennent invariablement à la mer.

Mon premier séjour en Toscane, en 1998,  était un voyage scolaire de quelques jours à peine. Juste de quoi donner l'eau à la bouche. J'avais 15 ans. Des copines, ma prof d'italien, le surveillant général et une bonne humeur communicative. On aurait dit que l'Italie nous avait tous métamorphosés : ma prof semblait soudain humaine, le surveillant général était même drôle et nous, les élèves, avions soif de culture.
Il me reste de ce premier voyage une sensation de franche gaieté, le goût des plats de pâtes à tomber parterre et ma stupéfaction lors de la découverte du Duomo de Florence. Cependant j'étais jeune, euphorisée par le fait de partir sans mes parents à l'étranger et je n'ai pas eu alors l'occasion de profiter de ce que la Toscane offre de plus beau : la dolce vita. Alors oui, je me souvenais des monuments, du soleil printannier qiu se reflétait sur l'Arno, de l'amabilité des commerçants; mais au fur et à mesure que le temps passait, ça devenait flou. Pour se transformer finalement en une simple bonne impression de cette région.

Cela suffit cependant à me donner l'envie d'y retourner un jour.

L'opportunité se présenta au moment de mes études : BTS Assistante Trilingue avec stage obligatoire à l'étranger. Les langues que je maîtrise sont l'anglais et l'italien. J'avais déjà eu l'occasion de travailler l'été en Angleterre; là je voulais me rendre en Italie.
Pourtant, l'Italie dans ma région, on connaît. J'habite sur la Côte d'Azur, à 20 minutes de la frontière. Un week-end sur deux je me rends à Vintimille ou à Sanremo et, enfant, j'ai passé la plupart de mes vacances dans la maison de village de mes grands-parents à Rocchetta Nervina à 20 minutes de l'autre côté de la frontière. Mais plus je vais en Italie et plus j'ai envie d'y aller : l'appel de la dolce vita que je n'avais pas encore identifié !
Décision prise que je ferais donc mon stage en Italie. La coïncidence m'a amenée à trouver un stage à Florence et une colocation avec deux de mes camarades de classe.

Ce séjour a été le voyage de ma vie...

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